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Ensemble, neutralisons les pièges involontaires pour la faune

Il existe de nombreux pièges involontaires pour la faune, pièges que l'homme a posés, souvent sans le savoir, un peu partout dans la nature. Qu'il s'agisse de poteaux creux ou de cavités au ras du sol, de vieux grillages barbelés, de bouteilles abandonnées, les pièges pour la faune font encore trop de victimes, mais cela n'est pas irrémédiable ! Aidez-nous à les neutraliser.

©Jean-François NOBLET

Aidez-nous à neutraliser les pièges mortels involontaires pour la faune !

Questionnaire : collision d'oiseaux sur les vitres

L'association Le Pic Vert cherche à quantifier les cas de collisions d'oiseaux contre des vitres de toutes sortes (abribus, baie vitrée, façade d'immeuble en verre,...).

Il lance le questionnaire suivant auprès des habitants du Pays Voironnais :

1) Avez vous constaté des collisions d'oiseaux sur une vitre ?
2) Combien de cas ?
3) À quelle(s) adresse(s) ?
4) Pour quelles espèces? Merci d'envoyer une photo si possible.
5) Avez vous entrepris quelque chose pour éviter de nouvelles collisions ?

Envoyer vos réponses par mail à jf[at]noblet.me en précisant vos coordonnées pour pouvoir être recontacté : vous recevrez alors un document donnant les solutions possibles pour éviter ces collisions.

Merci d'avance pour votre participation !

 ©Jean-François NOBLET

Il est possible de sauver très facilement et très rapidement quantité d’insectes, petits mammifères, oiseaux, chauves-souris…

  • adopter des lois en faveur de la biodiversité, c’est bien.
  • protéger les milieux naturels pour protéger la biodiversité, c’est essentiel.
  • réduire les pollutions pour préserver la faune, c’est encore une bonne idée.

Mais il existe un moyen bien plus simple, efficace et réalisable par tous pour sauver chaque année des millions d’animaux de toutes sortes : insectes, petits mammifères, oiseaux, chauves-souris, amphibiens, lézards… Mettre en œuvre ce moyen devrait être une priorité. Mais paradoxalement, faute d’informations, personne ou presque ne pense à identifier et neutraliser les milliers de pièges potentiellement mortels pour la faune qui parsèment nos campagnes et nos villes mais aussi souvent nos maisons et jardins. Tout débute en 1978, lorsqu’un responsable de la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (Frapna) est interpellé par un employé SNCF qui lui signale que des cadavres d’animaux se trouvent à l’intérieur de poteaux téléphoniques en métal creux qui ont été déposés et stockés dans une gare. Au final des dizaines de cadavres seront retrouvés dans ces poteaux : chouettes, petits passereaux, écureuils…. Cette macabre découverte, qui en annonçait malheureusement beaucoup d’autres, sera le début d’un long et pugnace combat pour les associations environnementales et pour Jean-François Noblet. Ce combat, il le mène depuis des années au sein de l’équipe du Pic Vert, association qu’il co-préside. Plus de 40 ans ont passé mais ce combat demeure plus que jamais d’actualité car chaque année un nombre considérable d’animaux (plusieurs millions probablement) se trouvent ainsi piégés et finissent par mourir souvent après une longue agonie. Qu’il s’agisse de poteaux creux ou de cavités au ras du sol, de vieilles clôtures en barbelés, de bouteilles abandonnées, ou bien encore de bassins sans échappatoires, les pièges involontaires pour la faune font encore beaucoup trop de victimes. Il existe de nombreux pièges pour la faune un peu partout dans l’environnement, créés involontairement, liés à l’activité humaine, en ville comme à la campagne :

  • les clôtures en barbelés sur lesquelles les rapaces et chauves-souris s'accrochent
  • les baies vitrées sur lesquelles les oiseaux se tuent en les percutant
  • les trous au ras du sol, passages canadiens, puits perdus… qui piègent insectes, petits mammifères et amphibiens
  • les abreuvoirs et les bassins de décantation en plastique dans lesquels se noient des amphibiens et des mammifères
  • les bouteilles et autres déchets jetés dans la nature qui emprisonnent insectes et petits mammifères
  • les poteaux creux qui emprisonnent oiseaux et chauves-souris
  • les fils aériens qui tuent des oiseaux

Nous avons constaté :

  • L’incroyable impact (tant qualitatif que quantitatif) de différents pièges mortels installés involontairement par les hommes et touchant la faune sauvage, ce qui peut réduire à néant la restauration de corridors biologiques
  • L’ignorance ou l’incompétence de nombreuses personnes qui installent ces pièges sans le savoir
  • La nécessité de convaincre très vite le plus de monde possible de l’existence de ces pièges et des moyens souvent simples de les neutraliser
  • L’importance de mobiliser personnellement tous les citoyens quels que soient leur âge, leur métier et leur lieu de résidence Il n’y a pas de fatalité. Avec un peu de volonté, il est possible de neutraliser la plupart de ces pièges pour la faune sauvage.

Nous agissons

Le Pic Vert a mené plusieurs opérations notamment :

- dans le cadre du Contrat Vert et Bleu Bièvre Valloire (un plan d'actions multi-partenaires en faveur des continuités écologiques) avec le soutien financier de la région Auvergne Rhône-Alpes, Le Pic Vert a mené une étude et des actions de résorption des pièges mortels pour la faune sauvage présents sur les communes de Beaucroissant, Izeaux, Le Grand Lemps et Colombe.

- avec le soutien de la DREAL et de la ville de Voiron, Le Pic Vert a recensé les pièges mortels involontaires présents sur la commune. Au total, ce sont 1430 pièges qui ont été recensés. Les actions de résorption ont débuté en été 2022 via une semaine de chantier jeunes :

N’hésitez-pas à nous contacter pour plus d’informations.
Pour en savoir plus sur les pièges existants vous pouvez consulter :
La plaquette du Conseil Départemental de l'Isère "Neutraliser les pièges mortels pour la faune sauvage"
La plaquette de l'ASPAS et de la LPO "Supprimons les cavités dangereuses pour la faune".

Lire l'article du journal Le Parisien à ce sujet.