Il existe de nombreux pièges involontaires pour la faune, pièges que l'homme a posés, souvent sans le savoir, un peu partout dans la nature. Qu'il s'agisse de poteaux creux ou de cavités au ras du sol, de vieux grillages barbelés, de bouteilles abandonnées, les pièges pour la faune font encore trop de victimes, mais cela n'est pas irrémédiable ! Aidez-nous à les neutraliser.
Il est possible de sauver très facilement et très rapidement quantité d’insectes, petits mammifères, oiseaux, chauves-souris…
Mais il existe un moyen bien plus simple, efficace et réalisable par tous pour sauver chaque année des millions d’animaux de toutes sortes : insectes, petits mammifères, oiseaux, chauves-souris, amphibiens, lézards… Mettre en œuvre ce moyen devrait être une priorité. Mais paradoxalement, faute d’informations, personne ou presque ne pense à identifier et neutraliser les milliers de pièges potentiellement mortels pour la faune qui parsèment nos campagnes et nos villes mais aussi souvent nos maisons et jardins. Tout débute en 1978, lorsqu’un responsable de la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (Frapna) est interpellé par un employé SNCF qui lui signale que des cadavres d’animaux se trouvent à l’intérieur de poteaux téléphoniques en métal creux qui ont été déposés et stockés dans une gare. Au final des dizaines de cadavres seront retrouvés dans ces poteaux : chouettes, petits passereaux, écureuils…. Cette macabre découverte, qui en annonçait malheureusement beaucoup d’autres, sera le début d’un long et pugnace combat pour les associations environnementales et pour Jean-François Noblet. Ce combat, il le mène depuis des années au sein de l’équipe du Pic Vert, association qu’il co-préside. Plus de 40 ans ont passé mais ce combat demeure plus que jamais d’actualité car chaque année un nombre considérable d’animaux (plusieurs millions probablement) se trouvent ainsi piégés et finissent par mourir souvent après une longue agonie. Qu’il s’agisse de poteaux creux ou de cavités au ras du sol, de vieilles clôtures en barbelés, de bouteilles abandonnées, ou bien encore de bassins sans échappatoires, les pièges involontaires pour la faune font encore beaucoup trop de victimes. Il existe de nombreux pièges pour la faune un peu partout dans l’environnement, créés involontairement, liés à l’activité humaine, en ville comme à la campagne :
Le Pic Vert a mené plusieurs opérations notamment :
- dans le cadre du Contrat Vert et Bleu Bièvre Valloire (un plan d'actions multi-partenaires en faveur des continuités écologiques) avec le soutien financier de la région Auvergne Rhône-Alpes, Le Pic Vert a mené une étude et des actions de résorption des pièges mortels pour la faune sauvage présents sur les communes de Beaucroissant, Izeaux, Le Grand Lemps et Colombe.
- avec le soutien de la DREAL et de la ville de Voiron, Le Pic Vert a recensé les pièges mortels involontaires présents sur la commune. Au total, ce sont 1430 pièges qui ont été recensés. Les actions de résorption ont débuté en été 2022 via une semaine de chantier jeunes :
N’hésitez-pas à nous contacter pour plus d’informations.
Pour en savoir plus sur les pièges existants vous pouvez consulter :
La plaquette du Conseil Départemental de l'Isère "Neutraliser les pièges mortels pour la faune sauvage"
La plaquette de l'ASPAS et de la LPO "Supprimons les cavités dangereuses pour la faune".
Lire l'article du journal Le Parisien à ce sujet.