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Depuis le Grenelle de l’environnement, la notion de continuités et de trames écologiques s’est développée avec tout d’abord la trame bleue (milieux aquatiques), la trame verte (milieux terrestres) puis la trame noire (circulation des espèces nocturnes), la trame brune (le sol) et enfin, la petite dernière, la trame turquoise qui vise spécifiquement la biodiversité dont le cycle de vie dépend à la fois des milieux aquatiques et humides, notamment les amphibiens, les libellules, certains papillons et oiseaux… La trame turquoise se compose ainsi d’espaces naturels humides ou non reliés par des infrastructures agroécologiques que sont les mares, les haies ou les ripisylves (végétation de bord de cours d’eau), afin d’assurer le bon déroulement du cycle de vie des espèces inféodées à cette trame. Une petite vidéo de 5 mn pour en savoir plus sur le concept de trames écologiques : Une petite vidéo de 2 mn sur la trame turquoise dans laquelle on retrouve nos collègues de Lo Parvi dans le Nord Isère avec leurs actions en faveur de la Tortue cistude : |
Porté par l’association, en lien étroit avec la communauté de Communes de Bièvre Est (dans le cadre de son PCAET, plan-climat-air-énergie-territorial) et avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, ce projet vise à améliorer la fonctionnalité de la trame turquoise en étudiant le réseau de petites zones humides présent et en travaillant sur les connexions potentielles et réelles entre ces milieux. Il s’inscrit dans le prolongement de l’action déjà menée par l’association Bièvre Liers Environnement sur la partie de la plaine de Bièvre n’incluant pas la CCBE.
Dès octobre, l’association va lancer des prospections de terrain pour recenser les mares existantes sur les 14 communes du territoire de la communauté de communes de Bièvre-Est : Apprieu, Beaucroissant, Bévenais, Bizonnes, Burcin, Châbons, Colombe, Eydoche, Flachères, Izeaux, Le Grand-Lemps, Oyeu, Renage et Saint-Didier-de-Bizonnes.
Comme pour l’opération en Chartreuse, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés pour accompagner l’équipe coordinatrice de ce projet : Sébastien et Lowan (à compter du 1er octobre prochain) pour l’équipe salariée, Michel Veysselier et Dominique Venturini pour le Conseil d’administration. Une réunion d’information sera organisée début octobre.
Nous recherchons donc des volontaires pour participer à cette campagne qui s’annonce riche en découvertes.
Que pourrez-vous faire ?
- Recenser les points d’eau en organisant ou en participant à une sortie individuelle ou collective pour cela.
- Participer à l’atelier formation que nous proposera prochainement le CEN Isère (conservatoire des espaces naturels) pour apprendre à juger facilement de l’état de conservation des petites zones humides
- Participer aux recensements des espèces animales (amphibiens, libellules, oiseaux…) et végétales présentes
- Participer aux futurs chantiers de restauration ou de création de mares.
Pour cela il suffit de vous inscrire à etudes[at]lepicvert.org pour recevoir toutes les infos sur ce magnifique projet.
Ce projet bénéficie du soutien financier de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse et de la communauté de communes de Bièvre Est ainsi que de l’appui technique du CEN Isère et de l’association Bièvre Liers Environnement que nous remercions chaleureusement.
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Observation d'un point d'eau lors d'une sortie nature proposée par Pierre BERNARD, notre animateur nature ©Nicole VEYSSELIER
Petite mare en sous-bois, très fréquentée par la faune pour s’abreuver. Cette mare située au cœur de la plaine de Bièvre sur la commune du Grand-Lemps. Piège photo Le Pic Vert